Lors de la réunion du SIOCA mardi 18 octobre, plusieurs élus sont intervenus pour se plaindre de la loi Littoral et demander sa modification.
Des propos pour le moins excessifs ont été tenus lors de cette réunion, la loi ayant été qualifiée de mortifère. Il suffit pourtant d’observer la croissance démographique de la majorité des communes littorales pour constater que la loi ne constitue pas un frein à leur développement.
Rappelons que cette excellente loi oriente le développement des communes littorales en densifiant et en étendant les bourgs, évite le mitage tant dans la campagne que sur le littoral, et préserve les espaces agricoles et les paysages. Il serait extrêmement dommageable de revenir à la situation anarchique qui prévalait avant la loi.
Concernant Primelin, un simple coup d’oeil sur le bourg démontre qu’il y a d’amples possibilités d’extension en plein accord avec la Loi Littoral. C’est ainsi que 5 logements sociaux ont été récemment construits à 50 m de l’église, et qu’il y a une réserve juste plus au nord pour encore 5 ou 6 logements ! Et on voit clairement qu’il y aurait de nombreux terrains constructibles attenants au bourg…
Le bon sens appelle donc au maintien de la loi et à l’application des Plans de Prévention des Risques Littoraux décidés suite à la tempête Xynthia et à ses conséquences désastreuses.
(ci-dessous, les articles de presse relatant la réunion et la réponse de l’UADL)